Les faux-amis : on vous HAIT!

Les faux-amis : on vous HAIT!

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’aime les listes. Simples à visualiser et à conceptualiser, elles sont claires, longilignes et faciles à mémoriser. C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-dessous une liste de faux-amis, qui sont la cause première de FAIL par des traducteurs et traductrices, réviseurs et réviseures, même expérimenté(e)s… quand ils n’ont pas bu leur café. Les faux-amis : on vous HAIT!

 

  1. Bibliothèque & Library (on y emprunte des livres) / Librairie & Bookstore (on y achète des livres)
  2. Actually : en fait & vraiment (constatation) / Actuellement : currently & now (dans le présent)
  3. Éventuellement : possibly (possibilité) / Eventually : finalement (conclusion, ex : He eventually went out with his friends that night)
  4. Compréhensif : understanding (le fait de comprendre) / Comprehensive : complet & détaillé (A comprehensive report)
  5. Confidence : a secret / Confidence : la confiance
  6. Large : grand / Large : wide
  7. Photograph : une photographie (l’objet) / Photographe : a photographer (celui ou celle qui prend les photos)
  8. Commodity : marchandise / Commodité : convenience (qui fait notre affaire)
  9. Fortunate : chanceux (chance) / Fortuné : wealthy (argent ou autre richesse)
  10. Location : rent & lease (action de louer) / location : emplacement (lieu)

Et vous, y a-t-il de ces faux-amis absents de la liste et qui vous donnent du fil à retordre?

L’accord des verbes pronominaux, en d’autres mots

L’accord des verbes pronominaux, en d’autres mots

J’adore la Banque de dépannage linguistique, vraiment. Une fois, par contre, j’ai consulté ce vaste site en quête de sens : je voulais avoir une explication claire à donner quant à l’accord des verbes pronominaux. Oupelaye, l’explication que j’y ai lue était telle un passage de La phénoménologie de l’esprit, de Hegel; beaucoup trop encombrée de phrases longues et tordues. C’est là que je me suis dit… pourquoi ne pas essayer d’expliquer moi-même l’accord du participe passé des verbes pronominaux, en d’autres mots.

Les catégories de verbes pronominaux

Il y en a deux. Ceux qui sont toujours utilisés à la forme pronominale, comme par exemple : souvenir. On peut SE souvenir, mais pas souvenir quelqu’un ou quelque chose. Ce qui fait de « souvenir » un verbe que l’on appellera « essentiellement pronominal ».  L’autre catégorie, c’est les verbes à orientation floue… Ceux-ci, comme « laver », s’appellent les verbes occasionnellement pronominaux. On dira : je lave la vaisselle, mais aussi je me lave (forme pronominale).

Le sens des verbes pronominaux

Ensuite, les verbes à l’identité weird, comme « laver » mentionné ci-dessus, ont un sens. On dira qu’ils sont soit réfléchis, réciproques ou passifs. Voici l’explication de chacun de ces sens.

  • Réfléchi : comme un miroir, l’action de ce verbe pronominal est faite par le sujet lui-même. Par exemple, on dira : il s’est donné un coup de pied au …  C’est le sujet qui s’est donné un coup de pied à lui-même.
  • Réciproque : comme un sentiment partagé, l’action de ce verbe pronominal est faite par deux personnes en même temps et réciproquement. Par exemple, on dira : ils se sont tous deux tiré les cheveux.
  • Passif : Subir sans agir, voici ce que ce verbe pronominal fait à son sujet. Par exemple : des voix fortes s’entendent dans toute l’église. Le sujet est ici « des voix », mais qui subit l’action? Eh bien ce sont les gens présents dans l’église.

L’accord des verbes pronominaux 

Commençons par le plus simple. Les verbes essentiellement pronominaux, comme se souvenir, se soucier, s’évader, s’évanouir, s’enfuir, s’enquérir, s’abstenir, se repentir, se désister, etc. s’accordent avec le sujet. « Les prisonniers se sont évadé» démontre bien la règle.

Le hic, ce sont les verbes occasionnellement pronominaux comme laver (se laver), embrasser (s’embrasser) et mentir (se mentir). Pour ceux-ci, vous devez maîtriser la règle de l’accord du participe passé avec avoir (que plusieurs oublient malgré qu’elle soit si importante).

Voici la règle sous forme d’exemples :

Elle s’est lavée.
-> elle a lavé quoi ? -> elle-même = qui prend la forme de « s’ » dans la phrase, placé avant l’auxiliaire (est)  –> accord

Elle s’est lavé les mains.
-> elle a lavé quoi ? -> les mains, placé après l’auxiliaire (est) –> pas d’accord

Elles se sont parlé.
-> elles ont parlé qui ? ou quoi ? -> la question est impossible à formuler (puisqu’on parle à quelqu’un) -> pas de COD –> pas d’accord

Ils se sont embrassés.
-> Ils ont embrassé qui ? l’une et l’autre = qui prend la forme de « se » dans la phrase, placé avant l’auxiliaire (sont) –> accord

 

Et vous, accorderez-vous dorénavant les verbes pronominaux plus aisément?

Selon que… dans tous ses états

Selon que… dans tous ses états

Il y a de ces expression qu’on a quasi peur d’employer parce qu’elles ont une façon bien à elles et surtout sournoise d’être ambiguës. Selon que, qui est en fait une locution conjonctive (juste son nom est aussi sexy qu’un verre de styromoussedont les différents usages doivent être respectés. Voici, voilà, selon que… dans tous ses états.

D’abord, considérant que vous savez TOUS ce qu’est le mode indicatif, selon que est toujours utilisé avec un verbe au mode indicatif. Le subjonctif n’en fait pas partie. De ce fait, on doit lire ou dire : les enfants n’iront pas dans la même garderie selon que leurs parents ont obtenu ou non une place à l’automne. Moi-même, par automatisme, j’aurais tendance à feeler davantage le subjonctif et à opter pour « selon que leurs parents aient obtenu ou non… ». MAIS NON! La règle l’a dit : c’est f-a-u-t-i-f.

Par ailleurs, certains verbes se prononcent de la même manière à l’indicatif qu’au subjectif, mais s’écrivent différemment. Par exemple le verbe sourire… on lira donc selon que je souris ou non, tandis que le subjectif se serait écrit « sourie ».

Il y a aussi le selon que employé pour exprimer une forme de proportion, un rapport entre deux éléments ou deux faits. Dans ce cas, l’expression « dans la mesure où » serait tout aussi correcte à utiliser. Par exemple : ma fille est récompensée selon qu’elle fait bien ses devoirs. L’idée de la proportion est assez claire ici alors je ne m’étendrai pas!

 

C’est tout! Utiliserez-vous dorénavant selon que… dans tous ses états?

À qui de droit, c’est fini

À qui de droit, c’est fini

Eh non, notre « à qui de droit « tant chéri ne se dit plus, plus du tout. Le saviez-vous? En réalité, la locution est toujours correcte, mais on doit l’utiliser à bon escient. On dira, par exemple, « Je vous saurai gré de transmettre ma demande à qui de droit » lorsque l’on voudra signifier le destinataire… mais jamais en début de phrase pour s’adresser à un individu dont on ne connait pas le nom! Alors qu’en est-il de ces formulations dépassées (depuis toujours ou tout récemment), de ces trucs que l’on dit sans même savoir que l’on est dans l’erreur. Les voici, les 7 choses qui ne se disent pas ou plus!

à qui de droit, c'est fini

 

À qui de droit

Il s’agit en fait d’un calque de l’anglais. On dira « to whom it may concern », en anglais, mais pas sa traduction directe!

Varia

Le terme « varia » est une impropriété. On l’utilise à tort dans les procès verbaux et ordres du jour. Ce terme désigne plutôt un recueil d’œuvres variées ou, en journalisme, un article ou un reportage se rapportant à des sujets variés. Les meilleures expressions pour signifier l’idée transmise par le fameux « Varia » seront donc : « Questions diverses », « Affaires diverses », « Sujets divers », ou « Divers ».

À date

Il existe plusieurs utilisations de « à date » qu’il faut absolument éviter. On ne peut dire, par exemple, « nous n’avons eu aucune plainte jusqu’à date ». Il faudra plutôt lire « nous n’avons eu aucune plainte jusqu’à maintenant ». Même chose pour « à date, tout s’est bien passé ». C’est n-o-n! On devra lire « Jusqu’ici, tout s’est bien passé ».

Mademoiselle

L’utilisation de « Mademoiselle » est réservée, dans le cadre de correspondances écrites, uniquement aux très jeunes filles ou à celles (en existe-t-il encore?) qui souhaitent ardemment se faire appeler ainsi. On préfère « Madame », en tout temps autrement.

Impacter

Bon, bon, bon. Il faut savoir qu’impacter se dit, mais qu’il n’est pas accepté par les Grands de la langue française dont L’Académie française ou le Trésor de la langue française. Il s’agit en fait d’un néologisme ou « nouveau mot », admis mais… pas admis. À utiliser avec grande grande parcimonie, comme tous les autres néologismes d’ailleurs.

Moins pire

Ici, on tombe dans mes règles de prédilection. Tout le monde les entrave, mais elles constituent tout de même des erreurs. « Moins pire » est dans la même catégorie que « plus mieux ». On devrait lire « moins mauvais », comme dans « mes notes sont moins mauvaises ».

Se souvenir et se rappeler

Connaissez-vous la différence entre un verbe transitif et un verbe intransitif? Il y a le premier auquel on ajoute un complément de verbe (manger une pomme) et le deuxième auquel on n’ajoute pas de complément de verbe (ils grandissent). Et puis, parmi les verbes transitifs, il y a les directs et les indirects, qui nécessitent respectivement des compléments directs et indirects. Le verbe se rappeler est transitif DIRECT ; il demande donc d’être complété d’un complément direct et le verbe se souvenir transitif indirect. On dira donc « je me rappelle CETTE ÉPOQUE » et « je me souviens DE CETTE ÉPOQUE ».

Au passage, le verbe pallier est transitif direct… c’est-à-dire qu’on doit dire « pallier ce problème » et non « pallier à ce problème ».

OK, OK, j’avoue que la dernière était un peu lourde, mais constructive, non?

Bonne rédac!

3 Règles d’écriture et leurs exemples concrets

Mon œil de lynx de correctrice trébuche sans cesse sur le même type d’erreurs. Soyez-en rassurés, si elles reviennent fréquemment, c’est certainement qu’elles ne sont pas SI faciles à éviter. Pour les expliquer, je cherche régulièrement des exemples concrets afin de les insérer à mes commentaires ajoutés aux marges des textes corrigés… Parce que, on doit se le tenir pour dit, ces règles (contrairement à certaines autres qui font partie de la vie) sont là pour être suivies, elles ajoutent même de la fluidité et de la beauté à l’écriture…Alors donc, pour vous, j’ai regroupé quelques erreurs fréquentes afin de vous offrir ce petit (mini même) condensé nommé 3 Règles d’écriture et leurs exemples concrets.

ah ces règles!

1. L’absence de sujet dans une proposition participiale

Juste à la lecture du titre il vous est venu une envie de fermer la page et d’aller magasiner votre kit de Noël en ligne?

Attendez… ce n’est pas vraiment compliqué. En fait, il faut se rappeler que si l’on parle de quelque chose ou de quelqu’un en début de phrase (avant une virgule), on devra parler de la même chose dans la seconde partie de la phrase (après la virgule) SI ON NE NOMME PAS CETTE PREMIÈRE CHOSE À NOUVEAU. * Il faut noter que l’explication est la même si l’on inverse 1e partie et 2e partie de la phrase…

Par exemple, prenons cette phrase :

« Après avoir fini sa longue journée de travail, la nuit tomba. »

Selon toute logique et selon la langue française, ce serait ici la NUIT qui aurait fini sa journée de travail. Or, cette hypothèse, puisqu’elle est fort peu envisageable, indique qu’il y a une erreur. Nous devrions lire :

« Après que cet individu ait fini sa longue journée de travail, la nuit tomba. »

SHLANG! Comme on sait maintenant QUI a fini sa journée de travail, les deux propositions sont complètes et l’ambiguïté est levée. C’est-à-dire, également, que lorsque l’une des deux propositions (partie de phrase après ou avant la ponctuation) ne comporte pas de sujet, on en déduit, parfois à tort, que le sujet est le même partout.

2. Le pléonasme syntaxique

D’abord, le pléonasme est une répétition inutile. Le plus populaire exemple est certainement « monter en haut », mais ils sont nombreux : à un certain moment donné, faux prétexte, prévoir à l’avance, etc.

Le pléonasme syntaxique, lui, survient dans la construction même de la phrase.

Par exemple :

« La fille de Roger, entre autres jeunes demoiselles, elle ne lâchait pas des yeux le nouveau venu dans la classe. »

Le « elle » est absolument superflu puisqu’on a déjà établi que c’était « la fille de Roger » qui était le sujet.

OU encore :

« Une justification dont beaucoup, à commencer par le directeur, estiment que l’on aurait pu s’en passer. »

On devrait lire « se passer » puisque, encore ici, on sait que c’est de la justification dont on parle.

3. Le zeugme

Ç’aurait pu être le nom d’un bel animal exotique, mais non.

Le zeugme peut être de natures différentes. Je vais m’attarder au zeugme qui survient lorsque l’on coordonne deux verbes qui n’ont pas la même construction.

Par exemple :

« Gaston veut voir et parler à Marie. »

Essayons de faire deux phrases avec celle-ci…

  • Gaston veut voir (à) Marie
  • Gaston veut parler à Marie

Puisque la phrase se termine par un complément indirect (ou peu importe son nom dans la réforme ou blablaaaaa), les deux verbes devraient se conformer à cette structure.

La version correcte serait :

« Gaston veut parler à Marie et la voir. »

Tout simplement!

J’espère, sur ce, vous avoir donné des exemples qui puissent demeurer dans votre esprit lorsque vous écrirez, que ces règles deviennent limpides et faciles à appliquer!

Petits pièges pour grands traducteurs

La traduction est un art en soi. Le transfert d’un propos d’une langue à une autre requiert d’innombrables mécanismes tout aussi subtils qu’essentiels. Aussi, la traduction exige que l’on utilise une multitude de techniques qui visent toutes l’exactitude du rendu.  Parmi ces techniques, on retrouve le report, la remémoration, la création discursive, les correspondances et les équivalences, le dégagement du sens par les signes linguistiques et les compléments cognitifs, la modulation, etc. Autrement, il s’agit d’user de finesse et de savoir-faire. Un manque de l’un ou de l’autre ou un manque de connaissances quant aux techniques mentionnées tout à l’heure peut entraîner quelques embûches en cours de route. Survolons donc les petits pièges (tannants) pour grands traducteurs ainsi que la traduction, dans son ensemble.

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La traduction

Pour commencer, faisons un tri.

La traduction… S’initier à traduire c’est d’abord apprendre à lire un texte original avec les yeux d’un traducteur. Toute une gymnastique. Le traducteur repère les difficultés d’interprétation et de reformulation que le texte pose, de manière à pouvoir rechercher et établir des équivalences fonctionnelles. Il doit creuser des banques terminologiques, s’imposer une méthode de travail rigoureuse, réviser, réviser, réviser, relire…, il doit comprendre et créer à la fois. Son boulot ne se limite pas au transfert d’un texte d’une langue à une autre. Il doit transmettre le ton, le fond, la forme, le niveau de langue, … il doit mettre au monde une seconde œuvre qui puisse sembler originale, elle aussi.

La traduction a une super BFF, la localisation. La localisation, est une spécialisation très pointue de la traduction qui consiste à adapter le contenu à un auditoire dont les mœurs et les règles, la culture et l’origine, les habitudes et les croyances, sont toutes autres. L’effort de communication doit être précis et bien documenté, sans quoi, on peut réellement se retrouver dans le pétrin. L’exemple qui me vient concerne les jeux vidéo. L’utilisation des formules de politesse ou autres et tout ce qui concerne les équivalence est TRÈS VASTE, mais si les concepteurs ne veulent pas être inondés de plaintes, ils se doivent d’adapter le contenu à l’auditoire visé.

Une autre partenaire de choix de la traduction est l’adaptation. La ligne est ultra mince entre elles; les deux sont d’ailleurs hautement compatibles. Elles consistent toutes deux en un acte de communication original (original, oui, parce que l’on crée pour un système linguistique et culturel distinct dans les deux cas) et supposent aussi toutes deux une interprétation. L’adaptation peut, en fait, être vue comme une forme de traduction. Par exemple, comme je le mentionnais précédemment, les tournures idiomatiques, les jeux de mots, le discours et ses particularités sont incommensurablement propices à l’interprétation. Elles sollicitent l’imagination et le talent du traducteur en est la pierre angulaire en termes de compréhension et de cohérence. De ce fait, un des premiers apprentissages liés à la traduction est L’ADAPTATION, sous toutes ses formes.

Puis, trop souvent aussi, on distingue mal la différence entre la traduction et l’interprétariat. Celui qui traduit les documents écrits, c’est le traducteur. Celui qui traduit oralement, en direct, pour un individu ou un groupe d’individus, est un interprète.

Voilà pour un bref survol de la traduction et ses pairs.

Et les pièges, qu’en est-il? Lorsque l’on traduit, il n’est pas rare d’être confronté à certains éléments qui, s’ils ne sont pas contournés ou évités, peuvent grandement nuire à la qualité du texte d’arrivée.

Parmi ceux qui sont plutôt évidents, notons les anglicismes, les calques et les faux amis. Un exemple de faux ami serait « global » traduit par « global », en français tandis que l’on devrait plutôt lire planétaire ou mondial.

Les barbarismes, qui sont des mots forgés ou altérés. On notera le mot altéré « infractus » pour « infarctus », par exemple.

L’utilisation de clichés, c’est mal! L’expression « L’hiver a mis son grand manteau blanc » en est le parfait exemple.

Le contresens, le non-sens ou le faux sens. La litote entraîne parfois ce type d’erreurs. Un exemple de faux sens serait « a reasonable amount of stress » traduit par « une quantité raisonnable de stress » plutôt que par « une certaine dose de stress ».

L’étoffement. Il doit être utilisé lorsque la langue d’arrivée ne possède pas de correspondance avec la même autonomie que dans la langue de départ et ne consiste pas en une erreur. « Clockwise » devient ainsi « dans le sens des aiguilles d’une montre ». Par ailleurs, il faut que le traducteur fasse ses devoirs… Les ressources multiples d’une langue demeurent parfois insoupçonnées et force est d’admettre que certains traducteurs pourraient étoffer ainsi leur texte d’arrivée par manque de connaissance de la langue et de ses expressions propres.

Dans le même ordre d’idées, l’étoffement mène à l’explicitation, qui consiste à introduire des précisions sémantiques non formulées dans le texte de départ de manière à obtenir davantage de clarté. Dans certains cas, l’omission de l’explicitation mène à une sous-traduction.

La sous-traduction, pour sa part, résulte en une perte d’information ou de sens par rapport au texte de départ.

Il existe également la surtraduction, qui survient lorsque l’on écrit un élément qui est pourtant implicite. Traduire « no parking at any time » par « Stationnement interdit en tout temps » en est un bon exemple puisque « en tout temps » est totalement superflu.

L’omission (à distinguer de l’implicitation ou de la perte) est aussi une faute qui consiste à ne pas rendre, dans le texte d’arrivée, un élément du texte de départ, et ce, sans raison valable. On pourrait l’appeler « oubli », pour se donner bonne conscience, mais cette erreur se nomme bel et bien une omission.

Mauvaise utilisation de la dépersonnalisation : « As you enter the shop (…) » doit en principe devenir « En entrant dans l’atelier (…) », sans quoi l’aspect idiomatique est bafoué.

Il y en a TANT d’autres! …

C’est la raison pour laquelle il est important d’avoir recours aux services d’un professionnel de la traduction qui maîtrise ces concepts lorsque l’on désire faire traduire documents, ouvrages, ou autres. Un investissement payant et garant de la qualité du résultat obtenu!

5 raisons de faire réviser ou réécrire un texte

La révision, la correction et la réécriture sont autant d’éléments qui vous permettront d’optimiser vos textes. Vos communications, publicités, communiqués ou feuillets, en tant qu’entreprise, doivent être P.A.R.F.A.I.T.S, ni plus ni moins. Pour cela, vous devrez sans doute, faute de temps ou d’habiletés (chacun son boulot!) faire appel aux services d’un professionnel! Gageons que vous ne le regretterez pas du tout…Voici 5 raisons de faire réviser ou réécrire un texte:

1. Parce qu’un regard neuf sur un texte constitue un excellent moyen de déceler les erreurs commises par son auteur qui, trop souvent, vient à manquer de distance avec son propre texte.

2. Parce que les logiciels d’aide à la correction ne sont pas des humains et qu’ils sont, de ce fait, remarquablement faillibles.

3. Parce qu’un spécialiste de la langue saura soulever les ambiguïtés et les incohérences d’un texte, le rendant ainsi beaucoup plus fluide.

4. Parce qu’un texte bien écrit, dont la syntaxe est impeccable, est beaucoup plus facile et agréable à lire.

5. Parce que la qualité de vos écrits est généralement perçue comme le reflet de la qualité de vos services.